Choix des bibliothécaires
Une fois encore Keigo Higashino nous emmène dans un Japon qui mêle habilement la modernité et la tradition. Un homme est tué brutalement et l'enquête aboutit rapidement à une arrestation. Cependant l'enfant de la victime et l'enfant de l'assassin présumé ne sont pas satisfaits de cette conclusion.
Le voyage de Suzume commence lorsqu'elle rencontre un jeune homme à la recherche d'une porte. Elle en trouve une trônant au beau milieu de ruines, dont elle saisit la poignée sans se douter qu'une vague de destructions déferlera dans tout le Japon. L'homme est formel : toute porte ouverte doit être refermée. Guidée par ces portes nimbées de mystère, Suzume entame un périple afin de toutes les refermer.
L'auteur revisite l'un des grands classiques d'Agatha Christie et franchement c’est réussi.
Neuf personnes sans lien apparent reçoivent simultanément une liste de neuf noms, dont le leur, sans la moindre explication. Lorsque deux d'entre eux sont retrouvés morts, un terrifiant compte à rebours s'enclenche. De nouveaux meurtres s'enchaînent bientôt.
Le prologue de ce roman laisse le lecteur à bout de souffle. Merveilleusement écrit il introduit l'histoire de ce garçon qui arrive une nuit dans ce village au fond d'une vallée : ce village c'est le " fond du puits." Il a été chargé par sa mère de poursuivre son œuvre et de soigner.
Dans le silence d'un dimanche après-midi de juin 1967, la Mère, assise dans la cuisine, attend le réveil du Père. Elle attend avec fébrilité car elle sait la violence dont cet homme est capable. Dehors les enfants jouent. Dans cette grande maison, dans cette belle ferme, la mère subit et elle ne sait pas comment fuir.
Jeune Lakota élevé par le pasteur qui administre sa réserve, Georges rêve d'un avenir inspiré par le modèle américain, en pleine expansion. Il croise la route de Little Knife, Amérindien froid et violent à la recherche du meurtrier de sa mère. Accompagné de ses deux comparses, ce dernier arrache Georges à sa vie et l'embarque dans son périple. Le rythme est soutenu, le propos profond et l’illustration un chef d’œuvre.