Dans le silence d'un dimanche après-midi de juin 1967, la Mère, assise dans la cuisine, attend le réveil du Père. Elle attend avec fébrilité car elle sait la violence dont cet homme est capable. Dehors les enfants jouent. Dans cette grande maison, dans cette belle ferme, la mère subit et elle ne sait pas comment fuir.
Sept ans plus tard c'est le père qui parle, de sa vie depuis le départ des siens. Puis en 2021, c'est la cadette qui raconte la fin de l'histoire.. Dans ce texte court, on retrouve le style ciselé et concis de Marie-Hélène Lafon. Le texte est beau et limpide comme l'eau de source. Ces sources qui sont autant de vérité que la vision de ceux qui nous racontent leur histoire.