Parce qu’un jour, son frère lui demande d’écrire « un livre où il ne se passe rien », le narrateur décide de prendre sa vie comme sujet. Si la question de la maladie mentale est au centre de ce récit, il est surtout question d’amour fraternel. La puissance poétique de ce récit aide à dépasser sans les occulter, les crises délirantes de ce frère malade. Dans ce court récit, la vie apparait sans apparat superficiel. L’instant présent est magnifié dans sa simplicité et le regard poétique que l’auteur porte aux choses de la vie. Car « parfois rien n’arrive et c’est un enchantement ». Il est des livres comme des personnes, les rencontrer c’est changer son regard sur le monde, sur la vie. « Le Roitelet » est un récit qu’on garde comme un trésor rare et qu’on partage comme un cadeau unique.